Mes recommandations de lecture
Le manuel avec 18 outils concret pour passer à l’action
Aujourd’hui, je suis à la tête d’un cabinet de conseil en investissement, une structure de formation pour les Conseiller en Gestion de Patrimoine, je passe un master de Conseiller en Gestion de Patrimoine, j’ai une chaîne youtube et j’ai écrit ce livre lorsqu’on m’a posé la question : « comment fais-tu pour gérer tout ça ? »
Ce n’est pas pour me mettre en avant mais la réponse est simple. J’ai étudié la psychologie humaine, l’organisation et assister à des retraites de méditions avec des moines bouddhistes.
J’en ai concocté un manuel de réflexion qui me guide encore au quotidien.
L’Antiprocrastination, un Art de Vie à Maitriser, un manuel pour mieux vous comprendre et vous respecter pour passer à l’action sereinement.
Si vous aussi vous en avez marre de toujours repousser les tâches du quotidien au lendemain, ce livre peut vous aider
Loin de moi l’idée de faire un livre de développement personnel rempli de storytelling.
Le manuel d’antiprocrastination est court, concis et orienté pour vous faire passer à l’action par une meilleure compréhension de son écologie personnelle.
Ce manuel d’antiprocrastination a pour but de cultiver la conscience et non pas la culpabilité.
Il y a beaucoup de questions pour vous apporter de la lumière à vos actions quotidiennes sans pour autant rentrer dans le pathos, mais plutôt d’apporter de la lumière sur son fonctionnement interne.
18 outils pour maîtriser l’antiprocrastination
Sans plus tarder, je vous révèle l’un des 18 outils qui se trouvent au sein du manuel : L’Antiprocrastination, un Art de Vie à maitriser
L’outil numéro 1 : La responsabilité
La responsabilité est un moteur de motivation très puissant qui peut vous aider à surmonter les obstacles qui vous poussent à procrastiner.
Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’avoir une personne qui connait vos tâches ou vos objectifs.
Cela peut être un ami, un membre de la famille ou même une personne que vous recrutez.
Ce que je recommande, c’est de trouver un partenaire de responsabilité.
Une personne avec laquelle vous vous engagez à créer une structure permanente de responsabilité pour vous engager l’un envers l’autre.
En gros, avec votre meilleur ami ou votre conjoint ou encore votre collègue favori, vous vous décidez de vous appeler une fois par semaine et d’échanger sur vos objectifs ainsi que sur les actions que vous voulez accomplir.
Chacun prend les notes sur les objectifs de l’autre sur une période définie à l’avance et qui ne devrait pas dépasser une semaine.
Si votre objectif dépasse une semaine, c’est qu’il n’est pas assez spécifique.
L’Antiprocrastination, un Art de Vie à Maîtriser
Par exemple, si vous voulez écrire un livre et que vous lui dites que votre objectif est d’écrire un livre en quatre semaines, cela n’est pas assez spécifique. Mieux vaut écrire :
« cette semaine, je vais écrire :
– Le chapitre 1 sur…
– Le chapitre 2 sur… »
Pendant la semaine, vous informez votre «partenaire de responsabilité » (Accountability Partner, concept qui n’existe pas en français) de façon régulière sur ce que vous avez accompli.
Comme l’espèce humaine est un animal social, vous ne voulez pas paraitre comme fainéant aux yeux des autres et encore moins abandonner votre acolyte en plein milieu d’un partenariat.
Cela crée donc un levier puissant pour contrecarrer les émotions négatives autour d’une tâche à accomplir puisqu’il y a dorénavant une conséquence directe à ne pas faire la tâche :
– ne pas respecter le partenariat
– abandonner l’autre
De plus, lorsque vous dites à votre partenaire de responsabilité les actions que vous avez réussi à mener, alors cela est considéré comme une récompense pour votre cerveau puisque vous marquez la fin d’une période de besogne.
Cela renforce donc l’envie de continuer votre lancée productive.
À noter que le partenariat doit être bienveillant et il ne s’agit pas de vous juger l’un l’autre, mais plutôt de vous apporter une écoute respective. Cette collaboration a pour but de vous aider mutuellement de façon intelligente.
Vous représentez l’un pour l’autre des miroirs humains de vos engagements.
Vos partages sont comme des promesses que chacun d’entre vous s’est données sur la période prédéterminée : quotidienne, hebdomadaire, mensuelle…
Par exemple, si c’est un rendez-vous hebdomadaire que vous vous êtes fixé, alors vous vous retrouvez une fois par semaine qu’il pleuve, vente ou qu’il gèle.
C’est désormais bien plus facile grâce à un appel téléphonique ou par le biais d’une visioconférence.
1/ La personne A dit à la personne B qu’elle va écrire un article de presse de 3000 mots d’ici la semaine prochaine.
2/ La personne B redit de ce qu’elle a compris de la tâche de la personne A en précisant au mieux l’action, la durée de celle-ci et, si possible, faire en sorte que ça soit mesurable.
3/ La personne A valide ce que la personne B a compris. Si ce n’est pas bien compris, la personne A explique à nouveau son objectif à la personne B.
4/ Si c’est la personne B qui trouve que l’objectif n’est pas assez clair, spécifique ou mesurable, elle peut demander à la personne A de le reformuler.
La personne B peut aussi se permettre de challenger ou de rationaliser l’objectif en fonction de ce qu’elle connait des capacités de la personne A.
Ici, elle pourrait suggérer d’augmenter ou réduire le nombre de mots ou bien revoir l’échelle de temps.
Cependant, en aucun cas, elle ne doit juger la personne, choisir à sa place, ou pire encore, l’obliger d’appliquer sa suggestion.
Ce processus est répété dans l’autre sens, et ce jusqu’à ce que les personnes A et B aient décidé d’un commun accord que toutes les intentions de la semaine sont bien posées.
Lors de la rencontre une semaine plus tard, la personne B demande à la personne A si elle a tenu ses objectifs en les lui rappelant ses objectifs. Ensuite, elles se posent les questions suivantes :
– Pourquoi a-t-elle réussi ?
– Pourquoi a-t-elle échoué ?
– Que puis-je améliorer pour la semaine prochaine ? La personne B n’est pas là pour trouver la réponse à la
place de la personne A, ni lui donner des conseils.
Elle peut simplement lui poser des questions pour aider la personne A à mieux comprendre ce qu’elle fait. Les questions ouvertes qui ne peuvent pas être répondues par un simple oui ou non sont les bienvenues.
Attention à ne pas cacher des conseils dans les questions.
Par exemple :
– Penses-tu que tu aurais dû faire X pour réussir Y ? => Ce genre de conseils qui a la forme de question est plutôt à éviter.
– Que penses-tu que tu aurais pu faire pour réussir à atteindre l’objectif que tu t’étais fixé? => C’est l’autre qui sait pour elle-même et qui doit trouver la réponse.
Vous avez toutes et tous les ressources en vous-même, nul besoin d’aller chercher ailleurs, vous êtes suffisant à vous-même. Tendez l’oreille, faites-vous confiance et vous trouverez. Rappelez-vous : « The way OUT, is IN » de Thich Nhat Hanh.
Pour commander le livre :
J’espère que cet article et extrait du manuel vous ont plu.
Si c’est le cas, je vous invite à commander le livre en cliquant ci-dessous :