Vérité
La vérité (du latin veritas, « vérité », dérivé de verus, « vrai ») est la correspondance entre une proposition et la réalité à laquelle cette proposition réfère.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vérité
Première étape du développement personnel
Être conscient de sa situation c’est accepter l’état dans lequel nous sommes — l’acceptation de soi.
La vérité a plusieurs facettes
L’observation
L’observation est partie la plus simple de la vérité à maitriser. Si tu souhaites changer une partie de ta vie, encore faut-il l’observer.
Définir ce que tu veux, c’est bien. Définir ce que tu ne veux pas, c’est mieux, car cela amène à plus de clarté dans tes désirs.
Dans une société de consommation comme la nôtre, avoir plus semble mieux. Or, avoir moins et supprimer sont les véritables clés pour avoir plus de clarté.
Présupposer
Pré-supposer au sens premier du terme, c’est-à-dire supposer avant même d’expérimenter.
Les expériences antérieures peuvent préjuger des expériences à venir.
Par exemple, tu vois une corbeille de fraise et par expérience, tu déduis que si elles sont petites et rouges, alors elles sont très sucrées. Tu en goutes plusieurs, et si elles correspondent à ta présupposition de l’expérience alors rien ne change. Par ailleurs, si elles sont ultraacides, alors tu viens de créer une nouvelle carte des réalités possibles.
Notre cerveau a une tendance naturelle à prendre une expérience pour une vérité générale.
Ce mécanisme puissant peut être aussi détourné et ramener au moment présent : présupposer consciemment.
Cela permet d’observer les attentes ancrées depuis notre jeune âge. Il n’y pas de bonnes ou mauvaises « attentes ». Juste des attentes à observer, expérimenter ou déconstruire.
Précision
Plus tes valeurs et ton monde intérieur sont alignés avec le monde extérieur, plus ta vérité est précise. C’est comme pouvoir naviguer dans les courants de la vie avec un GPS. C’est toi qui rentres le point de départ et d’arrivée.
Cependant, le monde est un peu plus complexe que cela et il est impossible d’avoir une clairvoyance omnisciente d’une situation donnée.
Il y a donc deux situations possibles, faire une carte du monde selon tes attentes qui créent un faux sentiment de sécurité. Le GPS fonctionnera dans une routine métro-boulot-dodo.
Ou bien, tu peux essayer de cartographier l’expérience du monde telle quelle. Elle sera moins jolie, mais plus précise et cette précision s’acquiert par itération.
Acceptation
Une fois que la carte du monde est précisée à un degré raisonnable, et que tu mesures à la fois les préjugées positifs et négatifs, tu peux enfin t’atteler à l’acceptation de la « vérité ».
Quelle est ta situation financière ? Est-ce que tu te diriges vers une vie d’abondance ou à l’inverse vers une vie de manque ?
Comment traites-tu ton corps ? Que manges-tu ?
Etc…
Dans le domaine du développement personnel, la compétence à développer en premier, c’est celle de pouvoir être honnête avec la personne qui te regarde droit dans les yeux lorsque tu te trouves face à un miroir.
Tu peux tromper tes parents avec une carrière idéale.
Tu peux tromper ton employeur avec un dossier bien travaillé.
Tu peux tromper ton partenaire avec des vacances de rêves.
Tu peux tromper tes enfants avec des cadeaux et des gadgets.
Tu peux tromper tes amis avec tes possessions et tes profils sur les réseaux sociaux.
Tu ne pourras pas tromper l’homme ou la femme du miroir.
Accepter ne veut pas dire tout changer de suite.
Cela peut être tout aussi simple que : « cette situation n’est pas O.K. pour moi. Je n’ai pas la volonté de changer quoique ça soit pour le moment, mais ça viendra. »
Accepter, c’est le début d’un retour à la réalité. Un retour à la réalité = un retour à la vérité. Cela mène à une meilleure clarté sur la situation. Une meilleure compréhension de soi, des schémas répétitifs et du monde.
Tu n’auras plus besoin de faire semblant d’aimer ce que tu fais, de paraitre heureux dans une relation toxique ou encore de flamber devant ses amis pour finir dans le rouge avant la fin du mois.
Accepter, c’est être dans la réalité, et non pas dans la fiction.
Conscience du soi
Avoir conscience tes schémas qui se répètent, de tes forces, tes faiblesses, tes émotions, ton instinct, des habitudes, etc…
En tant qu’être humain, il est normal d’avoir des désirs opposés. Être en bonne santé, heureux et inconscient contre manger beaucoup, dormir, faire l’amour et être fainéant.
La pleine conscience n’est pas un état constant, elle doit être pratiquée pour être plus présente dans notre quotidien.
Être conscient de ton rythme circadien et de tes meilleurs moments de la journée pour prendre tes décisions sont deux atouts pour t’aider à mettre en valeurs tes points forts.
L’antivérité
Il y a quelques obstacles qui t’empêchent d’être dans la vérité.
Éducation et milieu social
Nous avons tous des origines et des croyances provenant de nos ancêtres et de notre environnement. Certaines sont bénéfiques, d’autres le sont beaucoup moins.
Par exemple : une étude a été menée aux États-Unis sur un examen de mathématiques sur des filles d’origine asiatique. (Aux E-U, les statistiques par groupe ethnique sont autorisées).
Le test était pareil pour les groupes, sauf pour l première question.
Lorsque la première question portait sur les origines, ici, « asiatiques », les femmes examinées obtenaient un meilleur score que lorsque la première question portait sur le genre, ici, « féminin ».
Cette étude menait à conclusion qu’il y a une forme inconsciente de croyance limitante dans l’intérêt collectif qui affirmait que les asiatiques sont « fortes » en mathématiques, mais les filles sont « nulles » en science.
Quelles sont tes croyances héritées ? En positif ou en négatif ?
Conditionnement par les médias
Ici, je ne parle pas de théorie complotiste, mais plutôt des contenus truffés de produit publicitaire. Un industriel peut avoir une cause noble tant que celle-ci est rentable. Si elle ne l’est plus, alors par défaut, ça deviendra un dilemme.
Rester éthique ou faire plus de profits ? La seconde option reste évidemment la réponse de la grande majorité.
Croyances limitantes
Les croyances limitantes arrivent lorsqu’une idée est acceptée alors qu’elle est partiellement ou complètement fausse.
Ces croyances s’immiscent, par mégarde, sur notre carte du monde ou bien elles sont installées intentionnellement par d’autres. Ainsi, les décisions futures risquent d’être biaisées.
Interférence émotionnelle
Les émotions fortes troublent le jugement. Il est important d’être émotif sans pour autant n’être que cela. Nous sommes des êtres hautement émotionnels. Sans émotion, il est impossible de prendre une décision. Même lorsque tu penses prendre une décision réfléchie et cartésienne, cela reste une décision émotionnelle.
Les décisions importantes doivent être prises lorsque les émotions sont stables, car utilisées à bon escient, ces émotions peuvent être une bonne source pour aider à prendre tes décisions.
Gains secondaires
Parfois, il est possible que tu préfères ne pas dire une vérité afin d’avoir un gain secondaire.
Par exemple, tu évites de dire ce que tu penses à ton conjoint ce que tu penses pour garder la paix au sein du couple. Ou bien, tu manges un burger dans de la restauration rapide, car c’est facile.
Quand tu t’éloignes de la vérité, ce n’est jamais une bonne chose. C’est une forme de non-acceptation et d’un refus de faire face à la réalité ouvertement et avec honnêteté.
Comment devenir plus vrai ?
Si tu fais le bilan à ce jour, c’est normal de trouver plein de mensonges dans ta vie. Se réaligner avec honnêteté à sa personne peut paraitre colossal. Cependant chaque pas pris vers ce chemin rend le prochain un peu plus facile.
Être conscient de soi afin de se rapprocher de SA vérité peut se faire avec un dictaphone, un smartphone avec la caméra face à toi, ou encore par l’écriture.
Bon cheminement,
David LIN.
Inspiré par : Steve Pavlina
Source : https://stevepavlina.com/